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La fin des Temps
23 janvier 2008

Apparition

 L’oreille de Fenris se releva brusquement, il avait entendu un bruit sourd dévaler les pentes abruptes du Mont Verdila. Lentement, la brave bête se dressa sur ses quatre pattes. Sa crinière argentée comportait des miroitements bleus cristallins qui se confondaient parfaitement dans la massive musculature de l’animal. La peau d’un bleu azure ressortait la sombre lueur de la forêt environnante. Forêt qui fût jadis d’une clarté plus pure que la toison bleu de ciel du canidé. Comme Fenris se levait, le vent se mit à souffler avec une ardeur digne des vents glacials des plaines de l’Azura. Il se mit alors à courir plus vite que le vent tel une lumière bleue fluorescente à travers une nuit noire d’ancre. L’animal allait tellement vite que le premier venue dirait qu’une comète parcourait la Terre. Dans sa course fille on pouvait desceller une peur viscérale, lui qui pourtant avait participé aux batailles les plus ardues de la Guerre qui ravagea le LordKador pendant des décennies. Lui qui avait participé à la bataille finale contre la Reine Bladica du Royaume de Fengir. Oui, il avait peur et cela ne laissait présager rien de très réjouissant car si kyu avait peur ce fût bien une raison dépassant l’entendement humain. C’est alors que soudain la comète bleutée disparu en un éclair. Puis plus un bruit. Fenris venait de mourir en une fraction de seconde.

  Des mois passèrent jusqu’au jour ou Randal, un brave paysan du LordKador trouva en labourant ces terres, une étoffe d’un bleu azur nacré d’une beauté sans égale. Il s’en approcha et il regarda tout autour de lui si le propriétaire n’était pas loin, c’est alors qu’il aperçu à quelques mètres de lui le corps d’une jeune femme d’une extrême beauté. Jamais le pauvre Randal n’avait vu de créature aussi gracieuse. Comme elle était nue, Randal fit le raprochement avec l’étoffe bleue qu’il lui mit aussitôt. Il chargea la jeune femme sur sa charrue et la ramena chez lui. Il la coucha sur son lit et veilla a ses cotés jusqu'à son réveille. Quand la belle ouvrit enfin les yeux Randal s’étant penché au dessus d’elle, recula net de plusieurs mètres comme s’il venait de voir un fantôme. En réalité quand la femme avait ouvert les yeux, Randal avait pu voir une chose étrange ? En effet les yeux de celle ci étaient d’un bleu plus transparent que le plus pure des cristaux, ils sintillaient de milles miroitements, au beau milieu de cet océan bleuté, une faille béante était creusée, la pupille de la jeune femme était d’une forme de fente comme les animaux qui peuplent les environs. Quel donc ne fut pas la stupeur du paysan face à ces yeux. Craintivement le paysan essaya d’engager la conversation mais il était tellement estomaqué qu’il ne put dire mot. La femme s’approcha alors doucement de lui, elle le fixa de ses yeux perçants, l’Homme était tétanisé. Arrivée à sa hauteur, elle se mit à genoux devant lui, le regarda avec une tendresse enfantine et retomba dans le coma. Elle tomba sur Randal qui en fut gêné tellement la beauté de la demoiselle était grande.

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