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La fin des Temps
27 janvier 2008

Innocence

Cette voie était celle d’une femme, dans son intonation on pouvait sentir la haine profonde. Puis elle se retourna et disparu dans un nuage de fumée. Et petit à petit le brouillard se déplaça. Au fur et à mesure, on pouvait largement percevoir un halo bleu. Fenhil dans un dernier geste avait fusionné le peu de magie qu’il lui restait à celle d’Ulian afin de créer un bouclier de protection autour d’eux.

« Vous allez bien ? » demanda Ulian.

« Quelque peu surprise mais ca ira en revanche… » Se tournant vers Randal « Il a l’air terrorisé, tant d’émotions pour lui en une journée, c’est beaucoup même pour nous Ulian »

« Tu as raison Fenhil. Allons trouver un endroit plus sur et moins découvert ! Il nous croient mort, maintenant nous avons un avantage sur eux

 C’est ainsi que ne comprenant pas ce qui lui arrivait, Randal fut embraqué dans une histoire qui allait le mener au delà des frontières du LordKador, dans des contrés lointaines que lui ne connaissait point. Ils marchèrent des jours entiers sans s’arrêter de peur que la femme ne découvre leurs impostures. Ils arrivèrent devant le château du LordKador. Les portes étaient grande ouverte. Une odeur pestilentielle se dégageait de l’intérieur, odeur de mort mêlée à une odeur de chair calcinée. Les trois héros s’avancèrent dans le hall, et s’engouffrèrent dans ce trou noir tel une porte des enfers. Des cadavres gisaient de ci de là, partout où se posait leur regard, ce n’était que tête coupées et mares de sang. Ils s’approchèrent de la porte au fond quand ils entendirent des pleurs venant de la salle du trône en haut des escaliers qui partaient de part et d’autre de la porte du fond. Ils montèrent les escaliers, le sang coulaient de haut en bas, les murs en étaient imbibés. Ils finirent par arriver devant la porte de la salle, la porte était bloquée. Ulian, balança une incantation de cône de froid qui transperça la porte et la pulvérisa. Ils entrèrent dans la salle, sur le trône royal gisaient le corps du Roi cloué au dossier du trône par une épée plantée en plein cœur. La Reine gisait quand à elle non loin de là. Elle était complètement nue, elle avait été torturée et souillée. Les pleurs s’intensifiaient, ils semblaient venir d’en dessous du trône royale. Ulian incinéra le corps du Roi a même le trône tandis que Randal et Fenhil s’évertuaient à essayer du bouger le trône mas en vain. Randal s’exaspéra :

« Mais bon sang, comment faire ! »

Il frappa du poing sur le sol, un déclic se fit entendre et le trône se mit à bouger de lui même. Nos trois amis se penchèrent au dessus de la cavité ainsi découverte. Fenhil reconnu la petite fille qu’elle avait vu naitre :

« Sylphide ? »

Là dans la cavité, recroquevillée sur elle même, se trouvait la petite Sylphide, jeune héritière du trône du LordKador, haut Royaume des Elfes. Fenhil s’approcha d’elle et la pris dans ses bras.

« Ne pleur plus petite Sylphide, nous somme la pour toi, tu n’as plus rien à craindre. »

Sylphide, alors âgée de 4 ans arrêta de pleurer et fixa Fenhil, les yeux encore mouillées de larmes. Fenhil lui caressa doucement la tête :

« Chut… ca ira tu verras. On va s’occupé de toi. »

Sylphide épuisée par tant d’émotions s’endormi dans les bras de la jeune femme. Ulian dit alors :

« Et bien, tu te débrouille bien avec les enfants. »

Randal restait là immobile au milieu de la salle, lui qui jusqu’ici n’avait vu de mort que ses bêtes et ses parents, tant de morts et de souffrances, s’en était trop pour lui, il vomit ses entrailles de dégoût.

« Sortons vite d’ici »

Une fois dehors, Ulian se mit face au château.

« Partez je vous rejoindrais ! »

Fenhil et Randal s’exécutèrent. Ulian joignit ses main l’une à l’autre, un cercle lumineux apparu autour de lui, il psalmodiait des phrases incompréhensibles puis mettant ses main en creux vers l’avant, il s’écria :

« Fire Baaaaall !!! »

A ce moment là, de gigantesques boules de feu jaillirent en rafales et entrèrent par la porte pour consumer toute l’horreur et libérer les âmes des morts dans le château. Puis il s’en retourna rejoindre Fenhil et Randal. La nuit venue, ils arrivèrent à la frontière entre le royaume du LordKador et de l’Atranhia. Non loin de là, il y avait une auberge, ils y entrèrent, tout le monde était silencieux et les dévisageaient. C’est à ce moment que Sylphide ouvrit les yeux et sorti de sa torpeur. Fenhil qui la tenait jusqu'alors dans ses bras, la posa à terre sur ses 2 pieds. Elle la recouvris d’une bure qu’elle avait gardée sur elle car si quelqu’un l’eu reconnu, cela aurai tourné au drame certainement. Randal s’approcha du bar et demanda :

« Mon brave, il aurait-il quelque chambres de livre afin de nous reposer ? »

L’aubergiste le dévisagea un moment, en effet, cela faisait bien longtemps dans ces terres reculées qu’il n’avait pas vu un groupe d’étranger, puis il lui indiqua l’étage du doigt et de l’autre main la grille des Tarifs. Randal se rapprocha pour mieux voir la pancarte : « 400 zenys la nuit » Les quatre amis se regardèrent longuement, fouillèrent leur poches et en sortirent leur économies.

Au vu du butin, mines se déconfirent, ils avaient en tout et pour tout 400 zenys. Ils se regardèrent puis  à tour de rôles, regardèrent la somme puis les un les autres. Après une minute de ce manège étrange, Randal s’accouda au comptoir et donna les 400 zenys pour une chambre. La nuit fût mouvementée. Sylphide avaient des terreurs nocturnes, Randal ronflait, tous dormaient à même le sol alors que Sylphide tenait le lit. Ulian était allongé et empiétait sur l’espace vitale de Fenhil qui par réflexe, lui mordit sciemment le bras. Un hurlement de douleur retentit dans l’auberge ? La chambrée s’était réveillée, et cela reparti de plus belle avec Sylphide qui venait de réussir à s’endormir. Une nuit mouvementée belle et bien. Le réveil fût très dur ? Sylphide se leva la dernière et quand elle descendit dans le réfectoire de l’auberge, tout le monde se retourna et la fixa. Tout le monde étaient mort de sommeil et semblaient lui en vouloir fortement. Par peur que cela ne dégénère, Fenhil pris Sylphide dans ses bras et tout les quatre partirent aussi vite que l’éclair. Il pénétrèrent enfin en terres Atranhiennes. Tout le monde était si différent, le LordKador semblait si loin… Mais ils ne pouvaient pas se résoudre à rebrousser chemin, la traversée d’Atranhia se fit sans incidents, ce peuple était de tout temps pacifiste et indépendant de toute guerres. Une république autonome qui agissait de son propre chef.

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