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La fin des Temps

22 août 2012

L'Attaque d'Izlude

Un garde du haut d'une tourelle s'écria :

« Une Horde d'Orc, tous en position, il faut défendre la ville! » Le sergent en charge des troupes marmonna. « Encore ces satanés Mirrar, vont-ils nous laisser un jours en Paix ? » Puis plus haut « Au combat soldats! Au combat! Défendez la ville coute que coute! L'honneur de la Garde de Prontera est en jeu ! »

Soudain au loin du haut d’une falaise une masse informe verdâtre se dessina et déferla en une course folle vers la cité. Une rafale de flèches venue des Archers d'Izlude croisa dans le bleu du ciel une nuée de flèches orchesques. On vit une dizaine de soldat des 2 camps tomber à terre, inertes. La vague s’approchait, les hurlements et les grognements sauvages se rapprochaient.

Dans l’auberge nos trois héros s’étaient levés, habillés et avaient pris leurs armes. Ils se retrouvèrent maintenant sur le seuil de la porte de l’auberge. Là, ils virent toute la ville en panique les gens courraient et tout coté. C’est alors que l’ont pu voir les premiers Orc sur les chiens de guerres charger à travers la foule, décapitant tout ce qu’ils avaient à portée d’épée. Randal fut le premier à sortir. Il était armé de sa fourche, il faisait peine à voir. Cependant n’écoutant que sont courage, il fonce tête baissé dans la masse. Ulian fût le 2ieme à sortir. Il sortit de son long manteau un sceptre armé d’une tête de mort. Il commença à se mettre à l’écart pour enchanter un sort, le plus puissant qu’il connaissait. Ses mains chargées de magie incandescentes, il fonça dans la foule évitant les coups d’épées qui fusaient de toute part. Il finit tant bien que mal par atteindre le pont levis de la cité. Là il monta au chemin de guet à travers la mêlée de soldat et d’Orc qui se livraient bataille. Il arriva aux créneaux de la muraille et regarda la plaine qui s’étendait en face de lui. Elle n’était étroite que d’un ou deux kilomètres entourée par des falaises abruptes. Il leva les mains au ciel, sous les Orcs venues par millier agglutinés pour entrer dans la cité, le sol s’illumina. Du haut de la forteresse d’Izlude on pouvait voir un cercle grand de plusieurs kilomètres qui englobait toute l’armée orchesques. Ulian murmura ces mots :

« L’heure est venue de votre perte… Mé… Té… Or… Storm… »

A peine ces mots furent-ils sortis de sa bouche qu’un même cercle rougeoyant se dessina au ciel. Un grondement sourd se fit ressentir. Tout le monde leva les yeux. Des formes immenses flamboyantes commençaient à apparaître, un sifflement tel une flèche énorme pouvait s’entendre. Puis une grosse explosion retentit à des kilomètres à la ronde. Les Orcs volaient de toutes parts, brulés par les flammes. Puis les explosions se resserrèrent dans le temps. La tempête de météores venait de commencer. En dix minutes l’armée Orc en dehors des remparts fut calcinée. Quand soudain un sifflement aigu d’une flèche fendant l’air retenti, puis s’arrêta net, la flèche venait d’arrêter sa course folle, Ulian tomba alors à terre sans vie. En milieu de son front sortait le carreau d’une flèche décochée par un archer Orc du centre ville. Randal vit son compagnon tomber et entrant dans une folie meurtrière, il s’élança en courant, fourche en avant vers l’archer. Il empala une dizaine d’Orcs sur sa pique les débarrassant au fur et à mesure de sa course par des coups secs sur les cotés. Il finit par planter son arme dans la tête de l’archer qui eu le crâne littéralement criblé de piqures. C’est alors que venant d’on ne sait où, le tranchant d’une lame déchira l’air emportant avec lui toutes les personnes sur trois mètres alentour. Randal, qui se trouvait dans le périmètre de l'épée, eut la tète tranchée au niveau du nez. Le corps tomba à genoux puis à terre et le reste du crane roula jusqu’aux pieds de Fenhil. Elle tomba à genoux, regardant la tète de celui qui l'avait sauvé autrefois. Elle poussa en regardant le ciel un hurlement strident tel un loup hurlant au clair de lune. Quand elle redescendit la tète ses yeux avaient changés, son regard s'était durci. On pouvait voir des crocs et une dentition acérée. La pupille de ses yeux avait doublé de volume, ses yeux étaient comme noirs. Ses ongles commencèrent à s'allonger et elle commençait a se mettre a 4 pattes. Sa peau si claire et blanche auparavant vira au bleu au fur et à mesure que sa fourrure poussait. Fenhil venait de reprendre sa vraie forme: Le Loup millénaire qui participa a la guerre sainte. Cette bête de légende qui tua Odin lors du dernier Ragnarok. Fenris le loup de la légende avait refait surface.

Bondissant sur le 1ier Orc qui passait, elle lui arracha la jugulaire d’un trait de ces dents acérées comme des rasoirs. Puis Bondissant sur un 2ieme qui tomba à terre, de la vapeur glacée commença à s’échapper de sa gueule entrouverte. Elle l'ouvrit tel un entonnoir engouffrant de plus en plus d'air glacé alors que ses yeux virèrent au bleu glaciale. Un Crystal de glace commença à se former devant son museau et il grandissait de plus en plus. Soudain la boule étant devenue assez grande, elle fit un mouvement de la tête en l’envoya au ciel. La balle de glace éclata en plein ciel au dessus de la tête de la mêlée qui ne s'arrêta pas, ils n'y avaient pas même prêté attention. Un nuage de poussière de diamant virevoltait dans l'air ambiant. Puis les grains s’agglutinèrent ensemble et un rayon de glace frappa le sol. Il tomba sur un sergent Orc qui fut gelée sur le coup. On pouvait sentir un vent arctique qui débutait un mouvement tourbillonnant autour de la colonne de glace. C'est alors que Fenris voyant les gens fuir de toute part, poussa un hurlement à vous glacer les sangs. Tout à coup le sol trembla et des pics de glace en sortirent tels les barreaux d'une prison froide et glaciaire. Personne ne pouvait y échapper, le vent glacée qui tourbillonnait toujours cristallisa les molécules d'eau qui tournaient de plus en plus vite. Les particules devenant de plus en plus grosses, celles ci commencèrent leur ronde mortelle. Elles entaillaient la peau des prisonniers de la glace. Les guerriers sentirent leurs membres s'engourdir et devenir lourd. Un halo de glace entourait chaque individu. En moins de deux minutes toutes vie a l'intérieure des barreaux fut gelée. Le vent commençait à se calmer quand il se canalisa sur les arbres alentours dont les feuilles se détachèrent tournoyant à une vitesse vertigineuse. Fenris bougea sa tête de gauche à droite, la brise verte suivait exactement le mouvement. C'est alors qu'elle bloqua sa tête en avant et ouvrit grand la gueule. La rafale de feuille qui avec la vitesse étaient devenu tranchantes comme des rasoirs commenca à fuser a travers la cellule de glace et trancha les blocs de gelés formés par les prisonniers en millier de morceau. Les survivant se retrouvèrent tous la carotide arrachée par les crocs de Fenris.

La ville n’était guère plus que chaos et désolation. Les morceaux de chaire humaine comme orc gisaient de ça et de là. Des larmes perlèrent au coin des yeux du loup de glace, au fur et a mesure qu’il hurlait à la mort son cri se transformait en pleurs, pleurs de Fenhil qui reprenait peu à peu forme humaine. En elles, revenaient tous les souvenirs de ces derniers temps depuis qu’elle avait été découverte par Randale, entrecoupés de plus lointains de son ancien compagnon Ulian qui venait de rendre l’âme après les avoirs tous sauvés de la horde hors des enceintes de la ville. Elle avait honte d’elle, si faible qu’elle se sentait. Elle s’en voulait considérablement, si elle avait été plus forte peut-être que tout ça ne serait pas arrivé et que ses deux amis seraient encore en vie… Au lieu de ça, elle avait été faible, incapable de rien, à la limite du sans défense pendant que ses compagnons combattaient fièrement l’ennemi et mourraient sous ses yeux. Elle s’en voulait d’autant plus qu’elle aurait pu se transformer avant sans le savoir et qu’elle aurait pu tous les sauver…Oui, au lieu de ça elle avait été faible. Elle qui n’avait jamais pleuré auparavant même devant les atrocités de la guerre. Sa toute nouvelle part d’humanité dût à sa métamorphose en humaine prenait le pas sur son instinct d’animal féroce, sans pitié et solitaire. C’est alors que Sylphide qui dormait encore jusqu’alors apparu dans l’âtre de la porte de l’auberge. Fenhil qui essayait de se contenir, s’en approcha, posant les mains sur les épaules frêles de la petite elfette. Elle la regarda d’un sourire forcé, les yeux plissées qui laissait malgré toujours échapper ses larmes. Elle dit alors à la petite fille :

« Et si on partait devant ? Ulian et Randale nous rejoindrons plus tard… »

Elle prit Sylphide dans ses bras tendrement laissant un champ libre à la vision de l’enfant qui dès lors su qu’elle ne les reverrait jamais tout comme ses parents quand elle aperçu les morceaux de cadavre de Randale. Toujours était-il qu’elle ne se laissa pas envahir par la tristesse qu’éprouvait déjà Fenhil. Elle laissa seulement s’échapper une larme, une seule et unique larme qui vint s’écraser au sol sec et stérile. De cet impact jaillit une gerbe de fleurs perçant les fissures de la terre et illuminant de ses couleurs la morne ambiance mortelle. L’elfette enserra Fenhil en retour. En voyant le courage dont avait fait preuve Ulian et Randale ainsi que Sylphide, Fenhil se dit alors qu’elle devait être forte maintenant pour ne plus que cela se reproduise.

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27 janvier 2008

Fléau (Mini chapitre transitoire)

Fenhil et ses compagnons arrivèrent au Royaume de Rune Midgards. Là- bas ils cherchèrent la capitale de prestige et de prospérité. Quelle ne fut pas leur stupéfaction lorsqu’à la place d’une cité jadis prospère, ils trouvèrent une cité en ruine, un nuage putride flottait au dessus de la masse sans vie, des bâtiments noircie et réduit en tas de gravas. On pouvait entendre de derrière le pont levis fermé le grognement de hordes de mort vivant, leurs râles macabres s’élevaient vers le nuage putride créant une atmosphère insoutenable. Nos Héros se dirigèrent vers deux gardes qui faisaient leur ronde autour de la ville. L’un des deux leur dit :

« Ne restez pas ici voyageurs, des montres terribles trainent dans le coin et je doute qu’un fermier, un vieillard, une dame si peu vêtue et une fillette sans défense puissent survivre en ces lieux. Hey Murray ! » Adressa-t-il à son collègue de ronde. « J’ai des jeunes voyageurs ici, il faudrait les mener en lieu sure. Pourrais-tu les conduire à Izlude. » Puis s’adressant à Fenhil «  Ne vous en faites pas ma p’tite dame, Murray est le garde du corps, le meilleur que je connaisse. »

C’est alors que notre groupe accompagné du garde, traversèrent la plaine de Prontera pour arriver enfin à Izlude, une petite ville portuaire rattachée à Prontera. Quand ils furent arrivés a Izlude, il remercièrent Murray et s’engouffrèrent dans le brouhaha de la ville. L’air été Iodé à souhait et ca sentait bon le poisson frais et la mer, les narines de Fenhil extrêmement sensibles aux odeurs étaient en extases devant cette mêlée de parfum marins. Il interpelèrent un paysan pour lui demander où était l’auberge de la ville, vu la nuit tombante ils voulaient trouver de quoi dormir. Le vieillard leur éclata de rire au nez en disant que ce n’était guère la nuit mais belle et bien l’œuvre des Mirrar’s Prophets qui avait plongés la région dans le Chaos avec la prise de Prontera. C’est alors que Randal percuta le rapport avec Prontera et l’odeur pestilentielle qui s’en dégageait. En effet il n’était que midi mais le paysan accepta de les y mener tout de même puisqu’ils étaient appelés a passer la nuit en ville. Ils arrivèrent à l'auberge accompagné par le paysan. Il leur explique plus précisément  que la nuit ici était permanente, un crépuscule éternel. Il leur expliqua également que la cause de ce tumulte météorologique était dut a une secte maléfique qui sévit depuis un certain temps a travers le Royaume. La guerre était en marche, les armées de Ténèbres tapies dans l'ombre avaient déjà prit la capitale et ses alentours. Randal remercia le paysan pour son aide et ses explications, il lui paya une choppe de bière. Fenhil savait que son destin était lié a cette guerre mais comment? Quels liens? Peu être il y avait un rapport avec son passé, sa métamorphose forcée en humaine. Tout en pensant à cela, Randal et les autres étaient allés au bar rapporter de la boisson.

« Tien Fenhil, un peu de bière te fera du bien. Tu a l'air bien pensive, qu'y a-t-il? » Dit Julian portant 2 choppes a bout de bras. Fenhil sorti de sa torpeur par un sursaut et répondit: « Oh...Euh...Je ne pense a rien d'important, ne vous en faites pas »

Lâchant un sourire crispé. Ils passèrent tout trois la nuit dans une chambre de l'auberge. Le lendemain matin, ils furent réveillés par le clairon de la cavalerie des chevaliers de l'ancienne Prontera. L'alerte était lancée, un groupuscule de créatures s'approchaient de la ville.

27 janvier 2008

Innocence

Cette voie était celle d’une femme, dans son intonation on pouvait sentir la haine profonde. Puis elle se retourna et disparu dans un nuage de fumée. Et petit à petit le brouillard se déplaça. Au fur et à mesure, on pouvait largement percevoir un halo bleu. Fenhil dans un dernier geste avait fusionné le peu de magie qu’il lui restait à celle d’Ulian afin de créer un bouclier de protection autour d’eux.

« Vous allez bien ? » demanda Ulian.

« Quelque peu surprise mais ca ira en revanche… » Se tournant vers Randal « Il a l’air terrorisé, tant d’émotions pour lui en une journée, c’est beaucoup même pour nous Ulian »

« Tu as raison Fenhil. Allons trouver un endroit plus sur et moins découvert ! Il nous croient mort, maintenant nous avons un avantage sur eux

 C’est ainsi que ne comprenant pas ce qui lui arrivait, Randal fut embraqué dans une histoire qui allait le mener au delà des frontières du LordKador, dans des contrés lointaines que lui ne connaissait point. Ils marchèrent des jours entiers sans s’arrêter de peur que la femme ne découvre leurs impostures. Ils arrivèrent devant le château du LordKador. Les portes étaient grande ouverte. Une odeur pestilentielle se dégageait de l’intérieur, odeur de mort mêlée à une odeur de chair calcinée. Les trois héros s’avancèrent dans le hall, et s’engouffrèrent dans ce trou noir tel une porte des enfers. Des cadavres gisaient de ci de là, partout où se posait leur regard, ce n’était que tête coupées et mares de sang. Ils s’approchèrent de la porte au fond quand ils entendirent des pleurs venant de la salle du trône en haut des escaliers qui partaient de part et d’autre de la porte du fond. Ils montèrent les escaliers, le sang coulaient de haut en bas, les murs en étaient imbibés. Ils finirent par arriver devant la porte de la salle, la porte était bloquée. Ulian, balança une incantation de cône de froid qui transperça la porte et la pulvérisa. Ils entrèrent dans la salle, sur le trône royal gisaient le corps du Roi cloué au dossier du trône par une épée plantée en plein cœur. La Reine gisait quand à elle non loin de là. Elle était complètement nue, elle avait été torturée et souillée. Les pleurs s’intensifiaient, ils semblaient venir d’en dessous du trône royale. Ulian incinéra le corps du Roi a même le trône tandis que Randal et Fenhil s’évertuaient à essayer du bouger le trône mas en vain. Randal s’exaspéra :

« Mais bon sang, comment faire ! »

Il frappa du poing sur le sol, un déclic se fit entendre et le trône se mit à bouger de lui même. Nos trois amis se penchèrent au dessus de la cavité ainsi découverte. Fenhil reconnu la petite fille qu’elle avait vu naitre :

« Sylphide ? »

Là dans la cavité, recroquevillée sur elle même, se trouvait la petite Sylphide, jeune héritière du trône du LordKador, haut Royaume des Elfes. Fenhil s’approcha d’elle et la pris dans ses bras.

« Ne pleur plus petite Sylphide, nous somme la pour toi, tu n’as plus rien à craindre. »

Sylphide, alors âgée de 4 ans arrêta de pleurer et fixa Fenhil, les yeux encore mouillées de larmes. Fenhil lui caressa doucement la tête :

« Chut… ca ira tu verras. On va s’occupé de toi. »

Sylphide épuisée par tant d’émotions s’endormi dans les bras de la jeune femme. Ulian dit alors :

« Et bien, tu te débrouille bien avec les enfants. »

Randal restait là immobile au milieu de la salle, lui qui jusqu’ici n’avait vu de mort que ses bêtes et ses parents, tant de morts et de souffrances, s’en était trop pour lui, il vomit ses entrailles de dégoût.

« Sortons vite d’ici »

Une fois dehors, Ulian se mit face au château.

« Partez je vous rejoindrais ! »

Fenhil et Randal s’exécutèrent. Ulian joignit ses main l’une à l’autre, un cercle lumineux apparu autour de lui, il psalmodiait des phrases incompréhensibles puis mettant ses main en creux vers l’avant, il s’écria :

« Fire Baaaaall !!! »

A ce moment là, de gigantesques boules de feu jaillirent en rafales et entrèrent par la porte pour consumer toute l’horreur et libérer les âmes des morts dans le château. Puis il s’en retourna rejoindre Fenhil et Randal. La nuit venue, ils arrivèrent à la frontière entre le royaume du LordKador et de l’Atranhia. Non loin de là, il y avait une auberge, ils y entrèrent, tout le monde était silencieux et les dévisageaient. C’est à ce moment que Sylphide ouvrit les yeux et sorti de sa torpeur. Fenhil qui la tenait jusqu'alors dans ses bras, la posa à terre sur ses 2 pieds. Elle la recouvris d’une bure qu’elle avait gardée sur elle car si quelqu’un l’eu reconnu, cela aurai tourné au drame certainement. Randal s’approcha du bar et demanda :

« Mon brave, il aurait-il quelque chambres de livre afin de nous reposer ? »

L’aubergiste le dévisagea un moment, en effet, cela faisait bien longtemps dans ces terres reculées qu’il n’avait pas vu un groupe d’étranger, puis il lui indiqua l’étage du doigt et de l’autre main la grille des Tarifs. Randal se rapprocha pour mieux voir la pancarte : « 400 zenys la nuit » Les quatre amis se regardèrent longuement, fouillèrent leur poches et en sortirent leur économies.

Au vu du butin, mines se déconfirent, ils avaient en tout et pour tout 400 zenys. Ils se regardèrent puis  à tour de rôles, regardèrent la somme puis les un les autres. Après une minute de ce manège étrange, Randal s’accouda au comptoir et donna les 400 zenys pour une chambre. La nuit fût mouvementée. Sylphide avaient des terreurs nocturnes, Randal ronflait, tous dormaient à même le sol alors que Sylphide tenait le lit. Ulian était allongé et empiétait sur l’espace vitale de Fenhil qui par réflexe, lui mordit sciemment le bras. Un hurlement de douleur retentit dans l’auberge ? La chambrée s’était réveillée, et cela reparti de plus belle avec Sylphide qui venait de réussir à s’endormir. Une nuit mouvementée belle et bien. Le réveil fût très dur ? Sylphide se leva la dernière et quand elle descendit dans le réfectoire de l’auberge, tout le monde se retourna et la fixa. Tout le monde étaient mort de sommeil et semblaient lui en vouloir fortement. Par peur que cela ne dégénère, Fenhil pris Sylphide dans ses bras et tout les quatre partirent aussi vite que l’éclair. Il pénétrèrent enfin en terres Atranhiennes. Tout le monde était si différent, le LordKador semblait si loin… Mais ils ne pouvaient pas se résoudre à rebrousser chemin, la traversée d’Atranhia se fit sans incidents, ce peuple était de tout temps pacifiste et indépendant de toute guerres. Une république autonome qui agissait de son propre chef.

25 janvier 2008

Vieil ami

 La nuit tombait sur la plaine du LordKador, la pluie se mit à tomber. Le tonnerre grondait, les éclairs pleuvaient, cette orage avait quelque chose de surnaturel tellement surnaturel que Fenhil, elle même sentant le caractère obscure de cette orage, en avait peur. Elle qui avait passé toute sa vie dehors par vent et tempêtes. C’est dans cette nuit tumultueuse que quelqu’un vint à frapper à la porte, cela surprit Randal et Fenhil qui se mis comme un chien à quatre pattes, fixant la porte d’un regard d’animal enragé. Sur le coup Randal eu presque plus peur de Fenhil que de l’individu qui frappait a la porte. Le fermier se rapprocha de la porte à pas de velours, il tremblait comme une feuille et plus il avançait, plus la « Louve » grognait. Quand il fut au niveau de la porte, Fenhil se mis en position prête à bondir sur celui qui allait débouler dans la petite chaumière. Avant même qu’il put ouvrir la porte, Fenhil bondit sur Randal pour l’écarter de la porte, c’est alors qu’une boule de feu incandescente pulvérisa la porte et le mur opposé.

« Randal a terre !! »

La maisonnette se retrouva bombardée de gigantesques Boules de feu, de toutes parts elles surgissaient au dessus de leurs deux têtes, désintégrant petit à petit toute la maison et le mobilier.

« Reste ici, je sais ce qu’il faut faire »

Sur ces mots Fenhil se mis à ramper au sol en direction de la source des boules de feu. Soudain elle se releva et dans un éclair bleuté sautant de débris en débris, elle s’approcha du mage cause de tout cela. Le mage se retrouva plaqué au sol, bloqué par les bras et les jambes de la jeune femme, on aurait dit un prédateur sur sa proie, prêt à porter le coup de grâce. L’orage s’était suspendu, le silence était omniprésent. Le temps et l’espace étaient figés. C’est alors qu’un début de rire commença.

« AHAHAHA ! C’est toi Ulian ? Que fais-tu ici p’tit vieux ? »

« P’tit vieux ? Une seule personne est autorisée à m’appeler de la sorte et c’est Fen… » Elle l’interrompit et lui murmura  « Fenhil, nomme moi Fenhil ! »

« C’est Fenhil. Vieille louve affamée va ! Comment va tu canaille ? »

« Ma fois très, mais ça si je m’attendais à te revoir un jour, quel bon vent t’amène ? »

« Et bien depuis qu’on ne s’est vu, le monde à beaucoup changer. Les anciens Empires sont tombés, de nouveaux chefs proclamés, de nouveaux conflits sont nés. La bataille fait rage hors du LordKador. La guerre est à vos portes ! Hélas j’ai été envoyé ici afin de tuer ce jeune homme… »

« Mais pourquoi donc ? Il m’a sauvé la vie »

« Comme je te l’ai dit le monde à changé, j’ai hélas été contraint de me soumettre, à la volonté des plus forts, Verma, la cité des anciens est tombé, le monde est à l’agonie Fenhil, le monde se meurt. Les guerres font de plus en plus de victimes, la soif de pouvoir est plus que jamais la voie de vivre des grands du monde. Mais ce temps là est révolu aussi. Une nouvelle menace s’est réveillée, les Sept Mage ont activés leurs pourvoir. Oui Mirrar est de retour plus puissant que jamais, son fils Jarrak à pris la relève et son pouvoir grandi de jours en jours ! Tout ceci m’a donc conduit à me soumettre pour mieux me relever. Maintenant que je t’ai trouvé l’histoire peut peut-être changer. Une nouvelle guerre nous attend bien pire et bien plus effroyable que celle mené contre Bladica ! »

« Hélas mon pauvre, vois tu mon état je ne suis plus bonne a rien. Ce corps à des capacités restreintes. Ma magie, je ne peux plus l’utiliser… »

C’est alors qu’un bruit sourd retenti violemment. Fenhil et Ulian levèrent les yeux, un cercle comportant des motifs s’était inscrit sur une dizaine de km dans le ciel. « Meteor Storm » s’écrièrent-ils tous les deux d’une seule et même voie. Mais s’était trop tard, le cercle se mit à tourner et à rougeoyer. Une gigantesque trainée de poudre incandescente commença à apparaître dans le ciel, elle semblait fendre le ciel tel un éclair de braise. Elle était suivi de plusieurs autres au bas mot une centaine. C ‘est alors que la première trainées toucha le sol qui se mit à trembler puis d’autres suivirent. Randal, Fenhil  et Ulian se retrouvèrent sous l’un des plus puissant sort de magie noir : l’invocation de météores extra planaires, le « Meteor Storm » ! Les trois n’eurent pas le temps de faire quoi que ce sois, ils furent submergés par la pluie de Météores s’abattant sur eux. Soudain la pluie cessa, il n’y avait plus que de la fumée et des débris en poussières. Une silhouette s’approcha :

« Voilà qui est fait MOuahahahhah ! La menace LordKadienne est éradiquée, Maitre sera content de moi »

24 janvier 2008

Premier contact

 Il la recoucha sur le lit et veilla trois mois de plus. Elle se réveilla en sursaut regardant autour d’elle, elle était affaiblie, elle ne reconnaissait rien, alors elle se mit en chien de fusil contre la rambarde du lit et ne cessait de répéter :

« Mais que fais-je ? Où suis-je ? »

Randal s’approcha doucement d’elle et lui murmura à l’oreille :

« Vous êtes chez un noble paysan qui vous a recueilli, il y a de cela quatre mois, je vous ai retrouvé gisante au beau milieu de mon domaine. Alors je vous ai ramené pour m’occuper de vous »

La voie de Randal était tellement rassurante que relevant sa tête, elle fixa dans les yeux l’homme et s’approchant de plus en plus de son visage, Randal devenait de plus en plus rouge. Quand elle fut presque sur lui, elle le regarda tendrement comme trois mois auparavant puis elle frotta sa joue contre celle du paysan ne savant plus que faire tellement la situation lui semblait irréelle et étrange. Elle finit par se blottir a coté de lui comme le ferait un chien avec son maitre. Randal après avoir longtemps hésité se décida à dire mot :

« Excusez moi, mais comment vous nomme-t-on ? »

La jeune inconnu émit un grognement puis se mit à hurler comme le ferait un loup au clair de Lune. Après cet élan animal elle dit d’une voie cristalline :

« On m’appel Fen… » Ayant un moment d’hésitation « … On m’appel Fenhil »

Puis elle lui sourit voulant cacher son gène par rapport à ce qu’elle venait de faire. Elle continua sa présentation :

« Je ne sais pas d’où je viens, ni ce que je fais ici … Que m’est-il arrivé, le savez-vous ? »

« Et bien je vous l’est dit je vous ai trouvé gisante dans mes plantations donc je vous l’ai ramené ici et… Ah oui je vous ai trouvé nue mais une étoffe que vous portez là se trouvait non loin alors je vous l’ai mise… Euh… veuillez m’en excuser »

Le Paysan se tu tellement il ne savait plus ou se mettre.

« Oh je vois… J’ai perdu une partie de ma mémoire, je sais que je fuyais quelque chose mais une chose est étrange, quand je fuyais, mon point de vue était nettement plus bas que maintenant… Enfin peut-être était-je fatiguée tout simplement »

Puis elle lui sourit.

 Ils continuèrent à discutailler jusqu'à l’heure du soupé. La paysan avait servi un potage de légume du potager de derrière la maison, la belle n’y trempa pas même les lèvres. Randal en fut surpris lui dont les talents cuisiniers faisaient pâlir de jalousie Bacchius lui même.

« Ce n’est pas bon ? » dit Randal

« Hélas je n’aime guère le potage, veuillez m’en excuser, mais il a l’air exquis tout de même » répondit-elle d’un large sourire.

« Bien alors passons à la suite. »

Puis il partit en direction de la cuisine. Il en ressorti avec dans les bras un agneau de lait cuisiné à la sauce locale. La jeune femme regarda le plat avec envie, elle assaillit le plat et mangea plus de la moitié.

« Hé bien, vous aimez la viande à ce point ? »

« Il est vraie que j’adore la viande en tout genre mais surtout la viande rouge »

L’Homme ne répondit que d’un sourire béant et se remit à manger ce qu’il restait de l’agneau.

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23 janvier 2008

Apparition

 L’oreille de Fenris se releva brusquement, il avait entendu un bruit sourd dévaler les pentes abruptes du Mont Verdila. Lentement, la brave bête se dressa sur ses quatre pattes. Sa crinière argentée comportait des miroitements bleus cristallins qui se confondaient parfaitement dans la massive musculature de l’animal. La peau d’un bleu azure ressortait la sombre lueur de la forêt environnante. Forêt qui fût jadis d’une clarté plus pure que la toison bleu de ciel du canidé. Comme Fenris se levait, le vent se mit à souffler avec une ardeur digne des vents glacials des plaines de l’Azura. Il se mit alors à courir plus vite que le vent tel une lumière bleue fluorescente à travers une nuit noire d’ancre. L’animal allait tellement vite que le premier venue dirait qu’une comète parcourait la Terre. Dans sa course fille on pouvait desceller une peur viscérale, lui qui pourtant avait participé aux batailles les plus ardues de la Guerre qui ravagea le LordKador pendant des décennies. Lui qui avait participé à la bataille finale contre la Reine Bladica du Royaume de Fengir. Oui, il avait peur et cela ne laissait présager rien de très réjouissant car si kyu avait peur ce fût bien une raison dépassant l’entendement humain. C’est alors que soudain la comète bleutée disparu en un éclair. Puis plus un bruit. Fenris venait de mourir en une fraction de seconde.

  Des mois passèrent jusqu’au jour ou Randal, un brave paysan du LordKador trouva en labourant ces terres, une étoffe d’un bleu azur nacré d’une beauté sans égale. Il s’en approcha et il regarda tout autour de lui si le propriétaire n’était pas loin, c’est alors qu’il aperçu à quelques mètres de lui le corps d’une jeune femme d’une extrême beauté. Jamais le pauvre Randal n’avait vu de créature aussi gracieuse. Comme elle était nue, Randal fit le raprochement avec l’étoffe bleue qu’il lui mit aussitôt. Il chargea la jeune femme sur sa charrue et la ramena chez lui. Il la coucha sur son lit et veilla a ses cotés jusqu'à son réveille. Quand la belle ouvrit enfin les yeux Randal s’étant penché au dessus d’elle, recula net de plusieurs mètres comme s’il venait de voir un fantôme. En réalité quand la femme avait ouvert les yeux, Randal avait pu voir une chose étrange ? En effet les yeux de celle ci étaient d’un bleu plus transparent que le plus pure des cristaux, ils sintillaient de milles miroitements, au beau milieu de cet océan bleuté, une faille béante était creusée, la pupille de la jeune femme était d’une forme de fente comme les animaux qui peuplent les environs. Quel donc ne fut pas la stupeur du paysan face à ces yeux. Craintivement le paysan essaya d’engager la conversation mais il était tellement estomaqué qu’il ne put dire mot. La femme s’approcha alors doucement de lui, elle le fixa de ses yeux perçants, l’Homme était tétanisé. Arrivée à sa hauteur, elle se mit à genoux devant lui, le regarda avec une tendresse enfantine et retomba dans le coma. Elle tomba sur Randal qui en fut gêné tellement la beauté de la demoiselle était grande.

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